Montag, 7. Juli 2008

Mémoire d’un Ange Déchu, livre II

Parfois j’ai mauvaise conscience de traîner dans mes petits enfers cet ange dans les bas-fonds
sordides de mes pérégrinations ethno-psychanalytiques.
Même si je sais qu’il se nourrit de nos esprits pervers, loin de la Musiques des Sphères.
Un peu d’esthétisme que Diable !
Imaginons une ville de Haute-Asie, alourdie des balayures nauséeuses du coke hivernal.
Imaginons une ville de Haute-Asie, agglutinée de yourtes crasseuses, comme un exéma de
boutons blancs.
Imaginons une ville de Haute-Asie, assourdie de 4x4 aux vitres teintées et des taxis
déliquescents.
Imaginons une rue fière comme les Champs Elysées noyée sous le vent poussiéreux des
hautes steppes brunes claires.
Egouts éventrés, Gengis Khan trônant tel Roosevelt,
Cigarette à la sauvette et téléphones portables greffés à l’oreille
Treillis de terre et bâtiments de verre
Une femme et ses filles balayant le passage clouté, corrida entre les voitures, tantalesque
absurdité.
Et là, coincé entre deux échoppes :


© Ovide 2008


1 Kommentar:

  1. Nun es ist der Engel der von hoch oben herab schaut, er ist allgegegenwärtig.
    Platziert auf einem Plakat in einer Stadt wo man es nicht vermuten würde.
    Glanzvoll zwischen all den Schmutz und Elend...immer und immer wieder in deiner Nähe!

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Merci beaucoup!